Exonération de cotisations sociales dans les zones franches urbaines
Les entreprises qui s’implantent dans une zone franche urbaine (ZFU) peuvent, sous certaines conditions, bénéficier d’exonérations de cotisations sociales.
Peuvent bénéficier de l’exonération, les employeurs exerçant une activité industrielle, commerciale ou artisanale visée par les articles 34 et 35, 1-5° du Code Général des Impôts (CGI) ou une activité non-commerciale au sens de l’article 92, 1° du CGI, c’est-à-dire notamment :. les entreprises industrielles, artisanales, commerciales ou libérales quelle que soit leur forme juridique ;. les entreprises de location d’établissements commerciaux ou industriels munis du mobilier ou du matériel nécessaire à leur exploitation, que la location comprenne, ou non, tout ou partie des éléments incorporels du fonds de commerce ou d’industrie ;. les entreprises d’insertion et les entreprises d’intérim d’insertion ;. les régies de quartier lorsque leur activité est susceptible d’entraîner l’assujettissement à la TVA, à l’impôt sur les sociétés et à la taxe professionnelle, qu’elles en soient ou non redevables.
Sont en revanche exclus de ce dispositif d’exonération notamment :. les activités de crédit-bail mobilier et de location d’immeubles à usage d’habitation ;. les associations sauf si elles sont soumises à l’impôt sur les sociétés et redevables de la TVA ;. les mutuelles ;. les syndicats ;. les chambres professionnelles et consulaires ;. l’État, les collectivités territoriales et leurs établissements publics, administratifs, scientifiques ou culturels ;. les particuliers employeurs.
Sont aussi exclus de ce dispositif :. les entreprises dont l’établissement situé dans une ZFU a une activité principale relevant des secteurs de la construction automobile, de la construction navale, de la fabrication de fibres textiles artificielles ou synthétiques, de la sidérurgie ou des transports routiers de marchandises ;. les entreprises dont 25 % ou plus du capital ou des droits de vote sont contrôlés, directement ou indirectement, par une ou plusieurs entreprises employant 250 salariés ou plus et dont le chiffre d’affaires annuel hors taxes excède 50 millions d’euros ou dont le total du bilan annuel excède 43 millions d’euros (ce montant s’apprécie à l’ouverture du droit à l’exonération et ensuite à chaque début d’exercice).